mardi 22 juin 2010

On ne m'y reprendra plus, me dis-je - mais je sais qu'on m'y reprendra encore. J'ai rencontré une maman en désarroi face aux difficulté de son fils ; je n'ai pu m'empêcher de lui parler , ça n'est pas la première fois. J'ai tenté de lui faire aprt de mes conseils, mais comme je ne suis pas en position d'autorité (rien à voir àc e qui se passait quand j'étais psy et conseillère), elle me répond très sympathiquement, sans prendre le temps de m'écouter vraiment. Ce que je juge très agaçant.

Ce genre de situation me frustre totalement : j'estime que la personne devrait comprendre que je parle de quelque chose que je connais et y accorder un crédit tout particulier : et ça n'est pas du tout ce qui se passe, on bascule jsute dans la petite conversation à la con.

Elle me cite les difficultés de son fils à s'adapter comme des excuses majeures, ce qu'elles ne sont pas ; je suis bien placée pour savoir. Le truc, c'est que comme, justement, nos "problèmes" sont surmontés, les gens s'imaginent qu'on n'en a pas.

Autre chose : cette dame, à première vue, ne m'a pas semblé sympa du tout ; mais parce qu'elle a été très aimable avec moi je me suis un peu forcée à l'amabilité : preuve qu'il ne faut pas. Les feelings sont justes.